6 mai 2011
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18:21
Nous avons un groupe de conversation française qui se donne rendez-vous tous les samedis matins. Nous ne parlons que le français pendant nos réunions. Les réunions prennent lieu dans un café et sont ouvertes à tout le monde. Le seul prix, c'est qu'il faut parler et comprendre le français. Nous donnons le bienvenu à tout le monde. Nous ne rejetons personne et parfois, nous avons des types amusants qui viennent.
Voyons, il y a une femme qui vient de temps en temps qui est très bien formée dans la langue française et elle fait son mieux pour stimuler la conversation en apportant des articles, des poèmes et de la prose aux réunions pour en discuter. Le seul problème c'est qu'elle ne laisse parfois pas les autres en parler. Son besoin de contrôler la conversation et de s'exprimer est très fort. Souvent elle demande l'avis de quelqu'un mais ne laisse pas cette personne terminer leur première phrase avant de couper la parole pour donner son propre opinion. Elle n'a pas l'air de comprendre pourquoi elle ne sait pas l'opinion des autres lorsqu'elle demande pourquoi elle est la seule d'avoir une opinion sur un sujet. Elle se plaint même de la manque de participation sur le matériel qu'elle apporte. Elle est amusante et agaçante.
Je crois qu'elle est plus agacée qu'agaçante. Parfois le groupe est grand et il y a des petites conversations qui se déroulent autour de plusieurs tables. Quand même, elle n'aime pas qu'on parle lorsqu'elle parle. Comme un professeur qui voudrait que la classe lui laisse la parole, elle demande qu'on lui fait attention. Elle n'a pas l'air de comprendre que ce n'est pas une classe ni surtout sa classe, mais quand même je comprends d'où elle vient. Elle est professeur depuis toujours et ses habitudes sont telles. C'est drôle d'observer comment elle ressent manifestement blessée lorsqu'elle perd contrôle du groupe comme si nous sommes tellement impolis pour ne pas nous taire et la suivre. Elle se croit dans une salle de classe mais elle se trouve dans un café où les gens parlent comme ils veulent, quand ils veulent, et avec qui ils veulent. Nous sommes vraiment plus un troupeau de chats qu'un troupeau de vaches. Tant pis pour elle.
Published by Thomas Morris
19 avril 2011
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14:16
De nos jours, nous avons tellement de moyens de communication qui doivent rendre la communication plus efficace, plus rapide, et bien sûr plus simple. Il est sûr que la quantité de communication a augmenté, et pourtant la qualitié a diminuée. Je pense à mon patron qui, en moyenne, reçoit trois cents messages électronique par jour. Il ne les lit pas tous. Il ne lit surtout pas les messages qui sont des réponses d'autres personnes à d'autre messages déjà reçus, mais pas encore lus. Il lit seulement les plus récents sur le haut de la liste des messages semblables dans sa boite aux lettres électronique. Ca veut dire que beaucoup de messages reçus sont mis dans un sous-répetoire sans être lus. Cela va de soi qu'il lui manque un morceau d'information contenue.
Si la volume de message est trop importante pour faire attention à tous les messages reçus, il y a aussi le problème de ne pas lire tout un message. Je jure qu'il y a des gens au bureau qui ne lisent que la première paragraphe d'un message ou encore pire, seulement la première phrase. Il est frustrant d'avoir à répondre plusieurs fois à la même question parce que quelqu'un n'a pas lu les réponses que je lui avais déjà envoyées. Souvent nous avons des réunions pour parler de ce nous nous sommes déjà écrits dans le courrier électronique, parce que nous n'avons pas tous lu notre courrier.
Aussi, la vitesse de la communication nous a gâté. Au bureau, ils ont installé "instant messaging" parce qu'on s'est plaint de ne pas pouvoir contacter des gens à l'instant même. Les gens ne sont toujours pas disponibles. Le téléphone et le courrier électronique ne suffisent plus pour assurer une réponse à notre demande d'attention; nous nous sentons ignorés si nous n'avons pas de réponse immédiatement. Mais comment peut-on bien communiquer dans un message de texte instante? A vrai dire, nous nous noyons dans la mauvaise communication.
Si les gens ne savent pas bien communiquer, la technologie ne les aidera pas. J'ai un collègue super intello. Il a plusieurs diplômes impressionnante, mais il n'arrive souvent pas à faire une phrase cohérente. Je crois peut-être qu'il travaille trop les phrase dans sa tête et en conséquence il perd le fil de ce qu'il veut dire. Sa tête va plus rapidement que sa bouche et ses mots ne correspondent pas avec ses pensées. Il n'écrit pas mieux. Souvent sous la tension d'en finir, il écrit rapidement et ne fais parfois pas de sens. De nos jours, on n'a pas le temps de réfléchir de ce que nous aimerions dire, ni de l'effet de notre message.
Nous sommes souvent embêtés parce que nous ne nous comprenons pas. Souvent au bureau je n'ai aucune idée de ce qu'ils s'attendent à moi. J'ai des projets en suspense à cause de la manque de direction. Mon patron ne me répond pas au courrier, et il est toujours en réunion. Je travaille avec un collègue qui souffre des crises de nerfs parce que je ne le comprends pas et il ne comprend pas pourquoi je ne sais pas ce qui passe dans sa tête de génie. Mais, avant tout, on veut toujours une réponse immédiate lorsqu'on le demande. L'informatique ne peut pas tout faire pour nous.
Published by Thomas Morris
24 novembre 2010
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17:45
Il y avait un homme à la station Brookpark qui voulait se battre. La plupart des gens attendait sur la queue le train dont les phares se montraient dans la distance. Dès que son arrivée sur la queue cet homme attirait l'attention simplement par sa manière étrange de rouler ses épaules en marchant. Ses mouvements brusques trahissaient un malaise intérieur. Grand et noir, sa physique intimidait. Il s'est enlevé son manteau avec une geste violente et il commença à tournoyer ses bras comme un athlète qui s'étirait et se chauffait avant de faire de l'exercice. Il commença à hurler des phrases incohérentes dont seulement les gros mots se faisaient comprendre. Il semblait très fâché. Il ne s'adressait à personne, mais sans vouloir devenir une cible éventuelle la foule s'éloigna de lui. Il se leva les poings pour se préparer pour une raclée. Le train arriva. J'ai attendu voir en quelle voiture du train il montait pour éviter d'être dans la même que lui. La plupart des gens se montrèrent aussi prudents que moi.
Trente minutes plus tard, je suis descendu du train. A chaque arrêt en chemin, je m'attendais à voir l'arrivée des policiers pour enlever l'homme du train. Ce n'était qu'à mon arrêt qu'ils sont arrivés pour s'occuper de lui. Je plaignais des gens qui avaient dû endurer sa fureur pendant leur trajet.
Ce n'était qu'une journée quelconque dans le train. Il y a souvent des malcontents ou des fous qui emmerdent les voyageurs en le transport public de cette ville et les policiers se montrent aussi rares que d'habitude.
Published by Thomas Morris
19 novembre 2010
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13:38
La crise de dette
une publicité dans une revue
montrent un couple mignon
jeune, sont-ils, très m'a-tu-vu,
fier d'être auto-suffisants
aux sourires complaisants.
Ils nous disent pour réunir d'argent
il ne faut pas travailler de plus
ni manger toujours sur la pouce
pas besoin d'un autre boulot
il ne suffit qu'un peu de culot
parce que nous pouvons mener la vie
sur des avantages de carte de crédit.
Inscrivez-vous maintenant!
Plus personne n'est jamais interdite
de profiter d'un taux d'intéret en réduite.
Gagnez au programme de fidélisation.
Achetez tout! C'est la grande Consommation.
Voilà l'essential de la Commercialisation.
La manne de dette tombe du ciel
et la situation est Gagante-Gagnante!
quelques ans plus tard...pas si gagnante.
la situation est devenue assez perdante
la vie en rose est tombée dans l'eau
et on a du mal à trouver un autre boulot
la maison à l'hypothèque surchargée
est aux enchères des maisons saisies
tant pis pour le jeune couple en faillite
qui est entré dans cette situation fortuite
les banques nient de nous avoir invités
à la tentation de leur publicité
de ne pas avoir besoin de travailler
pour recevoir ce que nous meritions
en croyant leurs bons boniments
a chacun sa récompense
-Tom Morris
Published by Thomas Morris
28 octobre 2010
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18:55
l'homme qui a besoin de prouver
sa supériorité luche contre
son propre sens d'infériorité
tranquil est l'homme qui accepte
la valeur de ses actes sans besoin
de preuver qu'il mérite ses récompenses
Published by Thomas Morris
18 octobre 2010
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13:30
la mort n'a pas d'effet
mais nous devons mourir
pour nous rendre compte
que la mort n'est qu'une illusion.
les ténèbres que nous voyons
ne sont que notre refus
de voir la lumière.
nous ne pouvons pas changer
ce que nous voyons mais
nous pouvons changer
ce que nous croyons voir.
Regardons les ténèbres de la mort
et soyons certains que nous voyons
une mirage de la perception
qui va passer au beau vent
les nuages ne peuvent bloquer
le soleil qu'un moment.
Qu'est-ce que c'est un moment dans l'éternité?
Published by Thomas Morris
21 août 2010
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Je suis bien triste d'apprendre que Champs Elysees, l'enterprise qui produisait des magazines sonores en français, espagnol, allemand et italion ait fermé ses portes ce juin dernier. Elle est victime de plus de cette crise économique. J'étais un de ses clients pendant six ans et j'ai une boite plaine de cassettes des éditions du Champs-Elysees, "la France en CD et cassette". En ce moment je suis en train de convertir toutes les cassettes que j'ai de ce magazine en CD. J'éspère qu'elles sont en assez bon état. Pendant que je revisais ces examplaires, un brin de nostaligue me touche, comme si je revis des moments intimes avec des vieux amis. Mais enfin, il faut accepter le changement. Ce n'est pas seulement l'économie qui a mis fin à cette enterprise, c'est aussi la competition. L'internet offre tellement de choses en langue étrangère, gratuit ou au bas prix. En 1983 lorsque Champs-Elysees a commencé, seulement en cassettes, je ne pouvais pas trouver d'autres meilleurs moyens d'étudier le français sans voyager dans un pays francophone. Aujourd'hui, on peut regarder, écouter, et lire des actualités en français par internet gratuit. Le temps passe, les vieux amis aussi. C'est ça la vrai vie.
Published by Thomas Morris
9 juin 2010
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Je suis de retour de la République de Czech un jour plus tard que prévu grâce à une grève de British Airways. Les vols de retour étaient épouvantables avec tous leurs étapes et retardements. Malgré tout, voyager en avion est le plus rapide moyen de se transporter, mais ça n'en a pas toujours l'air. Excusez-moi l'usage de l'anglais.
In Flight
waiting is the game we must play
when leaving the place we stay
it is a price that we must pay
whenever we decide to go away
To and from airports away we go
lines at security are always slow
this time undress? Nobody knows
all flights are always non-stop
but never do we fly in one hop
rabbits leaping through the sky
no stops in mid-air lest we die
between arrivals and departures
delays and many other aventures
patience starts to truly unravel
after twenty-one hours of travel
-tom morris
Published by Thomas Morris
21 mai 2010
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15:27
Si vous pouvez voyager dans le temps, certes vous observerez des choses très intéressentes dans le passé ou dans le futur, mais vous trouverez une chose importante. Le seul moment qui compte, c'est celui dans lequel vous vous trouvez. Si vous voyagez soit dans le passé soit dans le futur, votre moment présent ne change pas parce que vous y êtes toujours présent. Vous ne pouvez pas vous perdre!
Par contre, il y a beaucoup de moyens de se perdre dans le moment donné. La plupart de nous ne voyons que le passé dans notre présent, ainsi nous en faisons notre avenir.
J'ai rêvé d'avoir hérité une horloge de poche. Elle était vieille et autenthique. Je l'ai donnée à quelqu'un d'autre parce que le temps ne comptait plus pour moi.
Published by Thomas Morris
9 avril 2010
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12:03
when is it time to say goodbye to an old dear friend?
not while his tail wags and tongue hangs out of his head
It is hard to walk by those pleading eyes asking for play
his held out paw seems only to be asking you to stay
But when is it really time to say farewell?
maybe when he cares no more to hear the dinner bell
or whines sometimes like he is under an evil spell
with greying white fur around soft humble eyes
in sleep we fear to hear his whimpering cries
true, love never dies and never says goodbyes
it is therefore never a farewell to an old friend
but sleep deeply in peace; see you later instead.
Published by Thomas Morris
