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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 13:00

Je me souviens de ce que j'ai rêvé hier soir.  J'habitais ou assistais à une université et j'avais la liberté d'aller et de venir comme je voulais.  Je la prenais pour acquis.  Je n'y pensais pas.  Un jour, j'ai appris que les autres étudiants n'avaient pas la même liberté.  Il devaient rester au campus même s'ils n'avaient rien à y faire parce qu'ils suivaient des règles.  Ce n'étaient pas un cas où je me croyais hors des règles mais pourtant un cas où les autres suivaient des règles qui n'existaient pas, mais ils ne le comprennaient pas.  Les règles qui échafaudent leurs vies ne servent qu'à donner une sens de securité.  Les barreaux d'une prison peuvent donner une sens de sécurité pour ceux qui ont peur de la liberté. 


Aussi, j'ai rèvé de demènager de cette univerersité.  J'étais enthusiastique d'avoir fini mes études et partir dans les vapeurs.   Je faisais mes baggages avec l'aide de quelqu'une.  Cette quelqu'une me répètait que puisque j'ai fini, c'est tout.  Avant de partir, je tardais dans mon demeure et parmi des boites et des baggages, j'ai trouvé un sandwiche de crème glacé. Je l'ai gouté et il n'était pas bon.  J'étonnais qu'il n'avait pas fondu parce qu'il était en dehors du congelateur pendant longtemps; il avait pourri sans fondu.  Il était comme la bois pourrie. 


Je comprends ces rèves comme un témoin de mon apprentissage de la vie.  J'apprends dans l'université de la vie et j'ai la liberté de partir une fois que j'aurai fini mes études.  La liberté que je prenais pour acquis pendant mes études me dit que l'apprentissage ne sert pas comme une prison et que peut-être qu'elle n'était même pas aussi nécessaire que la plupart du monde croyaient. La crème glacé est une présage d'une recompense pourrie que j'aurais si je restais trops longtemps après avoir fini mes études.  Il n'est pas nécessaire de rester si l'on n'a plus rien à faire d'ici-bas.

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 17:37

Je me suis fermé les yeux pendant un moment obscur.
Le moment a passé, mais je pense encore à ce moment-là.
Il passe encore dans cette espace vide que j'appelle ma tête
projettant ses images de ce qui pourrait et aurait dû être.
c'est en vain.  Ces reflexions ne valent pas la peine.
En verité mon cerveau travaille mais je ne pense à rien. 


La lune plaine et lumineuse montait dans un ciel vide
puis les nuages ténèbreuses interceptèrent son passage
pendant un moment obscur et puis tout cela a passé
et la lune reste integre avec sa vérité brillante
écairant le passage du temps dans un ciel dégagé
En vérité, les nuages passent mais elles ne servent à rien.


Si l'on se souvient trop des nuages passées
on ne voit pas la lune au présent, en sa intégrité.

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 18:19



On s'enlace,
On se veut...
C'est l'amour.
 
Puis un jour,


On s'en lasse,
On s'en veut...
Ce n'est plus l'amour!

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 18:15

Dans la phrase suivante:

  Ils voulaient deux enfants mais ils en eurent sept.


Le verbe «eurent» est à quel mode et à quel temps ?
 

Il est au préservatif imparfait

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 19:12
Au bureau, nous avons une chambre pour la machine à photocopier. Il y avait eu un panneau qui disait "Fermez la lumière en quittant cette chambre s'il vous plaît". L'interuppteur est dans la chambre juste à côté de la porte d'entrée. Notre sécretaire, qui n'a pas de patience pour les imbéciles, a remplacé ce panneau avec un autre qui dit, "Ne fermez pas la lumière en quittant cette chambre s'il vous plaît, parce que l'utilisateur suivant n'a peut-être pas eu la formation nécessaire pour savoir réallumer." Pourquoi a-t-elle changé de panneau? Parce qu'il y avait des gens qui se plaignaient que la chambre n'était pas allumée et que l'ampoule devait être remplacée et parce qu'elle en avait marre de signaler qu'ils n'avaient qu'à toucher à l'interrupteur pour réallumer.
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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 12:37


Je suis arrivé à 17h50 par train a la gare.  J'avais le loisir de prendre mon temps à monter et à descendre les escaliers gigantesques dans cette correspondance montagnesque pour me rendre à temps à l'arrêt d'autobus.  Je n'arrive jamais à comprendre ce qui passait dans la tête de ceux qui avaient construit cette station.  Elle est grande, elegante, imposante mais impossible de traverser sans perdre haleine et sans places pour patienter.  Il n'y a qu'un banc à l'intérieur de la station.  Pourtant, j'ai ma place favorie où j'aime passer 10 ou 15 minutes debout en lisant avant que l'autobus arrive. Si j'avais la chance, je pourrais m'assoir sur le seul banc, mais souvent la station a trop de gens dans sa petite salle d'attente pour m'offrir une telle occasion. 

Ce jour-là, j'avais le temps de lire un peu avant d'entreprendre la deuxième étape de ma rentrée.  Puisqu'il faisait beau, il n'y avait personne d'autre dans la salle d'attente.  Les gens préfèrent attendre sous le soleil où il peuvent fumer.  Moi, je me rejouissais d'avoir un peu d'intimité.  J'avais un bon livre et du temps à perdre.  J'en étais content.  Ma tranquilité n'a pas duré très longtemps.

De temps en temps, il y avait des gens qui passaient pour prendre les trains ou les autobuses.  Je n'y faisais pas attention.  J'avais le nez pointé dans mon livre.   Par hasard, je me suis levé la tête au moment ou un jeune homme à la barbe de trois jours est entré dans la piece accompagné d'un employé.   Je croyais q'ils se connaissaient, ou peut-être que le jeune homme venait de lui demander des renseignements. De toute façon ils semblaient se parler ou au moins, le jeune parlait.  L'employé passa pour entrer dans une autre salle par une porte fermé à clef.  Le jeune resta dans la salle d'attente avec moi.  Nous étions les seuls.  Pourtant, il continuait de parler. 

D'abord, je croyais qu'il parlait à son téléphone portable.  Plus d'une fois, j'avais croisé le chemin d'un solitaire dans la rue qui se parler et que je croyais fou jusqu'au moment où je m'apercevais de son petit portable branché à l'oreille.  La technologie de nos jours est étonnante.  Je ne pourrais jamais parler comme ça en public.  C'est uniquement par discrétion. Je n'ai rien à cacher.  Je suis trop timide de partager mes pensées avec des inconnus dans mon entourage.  Alors, le jeune homme n'avait pas de problème à partager ses pensées avec qui que soit dans la station, et à ce moment, j'étais le seul chançard d'avoir cette oportunité-là.  J'aurais pu m'en passer.   

J'ai entendu quelques bribes de son dialogue inégal.  Il donnait des répliques comme si quelqu'un lui repondait. Il disait des choses comme "..merci de venir à rencontre.. buvons un café ensemble.. je veux manger un sandwich.. emmene-moi.. j'ai faim.. nous pouvons mieux parler en mangeant..ecétera". J'imaginais qu'il attendait quelqu'un qui lui parlait par portable.  Ce qui était facile à imaginer puisque ce type de situation arrive souvent à la gare!

J'ai jeté un coup d'oeil vers lui et comme d'habitude, j'ai évité de lui regarder droit aux yeux parce que je ne voulais pas l'engager dans une conversation banale et inutile, ou donner l'impression de l'observer.

Malheureusement il cherchait justement mon regard et il l'a trouvé.  Il s'est levé le bra vers moi comme pour me saluer et j'ai vu qu'il avait une cafetière à la main à moitié rempli du café ou quelque chose qui le ressemblait. Il portait des jeans usés et un t-shirt sans manche.  Je croisais qu'il ne faisait pas si beau pour se vêtir aussi légèrement.  Autrement il me semblait correct.  Il suivait son dialoque inégal, "...buvons un café, nous pouvons parler...etc."  Je me suis rendu compte que peut-être me parlait-il, puisqu'il me regardait et pourtant je n'en étais pas certain.  J'ai pointé mon nez vers mon livre en faisant semblant de ne pas l'avoir entendu.

Il s'est approché de moi et assis à mon côté sur le banc.  Je trouvais difficile de croire qu'il me parlait parce qu'il parlait sans cesse et répondait comme si quelqu'un lui parlait à son tour.  Il devait être au téléphone.  Il continuait "au debut, tu me semblais bizarre mais maintenant que nous nous connaissons plus, je t'aime bien... allons prendre un sandwich.. j'ai faim.. achète-moi un foutu sandwich.. etc".   J'étais gêné qu'il parlait au téléphone à côté de moi. Je le trouvais impoli.  J'essayais de ne pas lui faire attention.  C'était difficile.

La situation est devenue plus difficile à supporter lorsqu'il s'est courbé vers moi et commença à me chuchoter à l'oreille, "allons-nous-en.. achète-moi un foutu sandwich.. tu es bizarre de ne pas me parler.. nous nous connaissons bien, je t'aime bien mais tu me dois un foutu sandwich.. etc".  Il a dit des choses beaucoup plus offensives que cela, mais ce n'est pas la peine de tout repèter.  Je me suis levé comme un ressort, et je me suis dirigé vers la porte d'entrée.  Lui, aussi, il s'est levé aussi rapide que moi et il m'a suivit. Je me suis tourné vers lui et j'ai presque l'impression qu'il plaisantait parce qu'il me sourirait.  Je lui dit, "Bonjour".  Il m'a tapé sur l'épaule et me donné un geste avec sa pouce comme pour me dire que tout était cool.  Je lui ai presque demandé si c'était une blague de quelque sorte.  Je ressentais la colère montait en moi, mais je ne voulais pas le confronter.  Qui savait comment réagirait-il?   Je me suis dit qu'il était soit sous l'influence de quelque chose soit fou à lier. 

Tout n'était pas cool.  Je me suis tourné vers le guichet où travaillait un employé.  Le jeune homme m'emboitait le pas et ne cessait de me parler.  L'employé qui nous observait me demanda "Ca ne va pas?".  Je lui répliqua, "non, ce jeune homme me dérange;  je ne le connais pas du tout mais il me parle sans cesse et il dit n'importe quoi.  Je ne sais pas ce qu'il veut..de l'argent ou quoi."    L'employé qui était un grand homme noir ressemblant à jouer professional de football américain à la retrait, est sortit de sa salle du guichet pour s'approcher au jeune homme.  Sans perdre du temps, il l'emmèna doucement en dehors de la station.  Par la fênetre, je les observais en conversation intense et à ce moment, j'ai aussi vu mon autobus arriva.

Je suis sorti pour prendre mon autobus.  J'ai dû passer par les deux hommes en dialoque.  Ils se sont tournés vers moi comme pour m'interroger.  Je leur ai expliqué, "Mon autobus vient d'arriver.  Je rentre". Le jeune homme s'éloigna de l'employé pour me suivre dans l'autobus.  Il est monté avec moi en parlant comme s'il me connaissait bien.  J'ai passé mon passe-partout par la fente pour payer mon voyage et j'ai pris un siège près du conducteur.  D'habitude, je prends place plus en arrière pour laisser libres les places devant pour les autres.  Pourtant ce jour-là, j'avais un problème à mes talons.  L'homme entra sans payer son voyage et aussitôt le conducteur lui demanda s'il voulait prendre cet autobus.  J'exclamai pour bien expliquer que je n'ai jamais vu ce jeune homme dans ma vie. Je voulais laisser claire que j'avais aucune responsibilité pour payer son voyage.   L'homme s'est assis en face de moi sans avoir fait attention au conducteur et il me regardait en bavardant comme si nous étions de bons amis, "Quand nous arriverons chez nous?  Nous pourrons manger bientôt?  J'ai vraiment faim", poursuivait-il son monologue dans sa voix basse et incessante.

L'employé du guichet monta dans l'autobus.  "Tu dois venir avec moi," lui dit-il dans une voix firme.  "Allez, venez, je dois te parler."  Il prit le jeune homme par le bras et l'emmena doucement en dehors et le conducteur les suivit pour fournir des renforts.  J'ai soupiré avec soulagement.  Je me suis rendu compte de la tension dans mes muscles au dos.  J'ai essayé de me détendre.  Les autres dans l'autobus ne faisaient pas grande attention.  J'ai jeté un coup d'oeil par la fênetre et j'ai vu les trois hommes en cercle; en plaine discussion.  Je suis retourné à lire mon bon livre comme si rien n'y était.  Cinq minutes plus tard, le conductuer monta dans l'autobus et nous étions en marche.

Je suis rentré près de 18h30 ce soir-là.  J'avais envie de renconter cette petite histoire à ma femme et je m'imaginais le lui dire en riant parce qu'après la tension, une telle situation pouvait sembler comique. Ce n'était pas la première fois que j'avais rencontré dans le transport public des gens intoxiqués ou sans toute leur raison.  Ces choses-là arrivent parfois dans une grande ville comme la nôtre.  Une fois, il y avait un homme intoxiqué dans l'autobus qui croyait que le conducteur s'est perdu en chemin.  Il essayait en vaine de lui expliquer qu'il s'est trompé de route et ils se dirigeaient dans le mauvais sens.  Avec beaucoup de patience, le conducteur l'a fait descendre de l'autobus à la gare où il l'a fait emmener par un autre employé pour lui montrer le bon train à prendre. 

En notre salon, ma femme était en train de regarder les actualités à la télé.  Elle s'est lêvée comme un ressort pour fortement m'embrasser lorsque j'entrai dans la pièce .  "Oh je me faisais des soucis pour toi après avoir regardé les actualité!" dit-elle.  "J'ai vu à la télé qu'ils venaient d'mettre en arrestation un jeune homme à la gare.  Ils disaient qu'il était sous l'influence des drogues et qu'il avait poingardé sa femme et son bébé cette après-midi! Les pouvres victimes n'ont pas survécu l'aggression!"  "Ah oui, quand s'est-il passé cet événement?" je lui demandai avec consternation.   "Ils ont effectué l'arrestation à environs 18h00, et j'ai pensé à toi parce que tu descends du train à cette heure-là n'est-ce pas?"  me dit-elle.   "Oui, en effet, " je lui ai répondu et j'ai commencé à lui reconter mon petite histoire qui ne semblait plus très comique. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 13:00

 

J'ai passé une longue journée sur l'autoroute. Je suis quelque part dans l'état de New York et je cherche un endroit covenable pour garer la voiture et reposer mes yeux fatigués.  Je vois un panneau indicant une sortie et de la publicité pour un restaurant.  Je prends la sortie sans m'inquiéter sur quel restaurant dégueulasse que je pourrais trouver dans ce coin reculé de la planète.  La sortie de l'autoroute me mène dans un chemin longue et sinueux qui met ma patience à l'épreuve.  <<Quand on dit sortie, on devrait vouloir dire sortie! Où est la fin de cette putain d'autoroute? >> Je m'exclame avec impatience.   Je ne suis pas content de voir que le restaurant "Doug's Dinner Bucket" ne se trouve pas au bout de la sortie.  J'oblique pour suivre le sens indiqué pour trouver le restaurant.  Après un kilomètre, je ne vois pas de retaurant.  J'écrase l'accelerateur.  Il se trouve plus de plusieurs kilomètres plus loin et déjà il est trop tard pour faire demi tour pour retourner à l'autoroute sans lamenter la perte du temps et d'essence que j'ai déjà investi pour trouver ce restaurant reculé.   J'espère bien qu'il vaut la peine.  Au moins, je boirai un café.  Qu'importe sa qualité. 


Je remarque que la boite au nom "Doug's Dinner Bucket" (Le sceau à diner de Doug) n'a pas l'air très prometteur pendant que je me gare dans son stationment petit.  Puisque l'établissement est petit, j'ai failli le louper.  Ce coin du monde est boisé, et je ne crois pas qu'il y ait d'autres restaurants dans cette region rural.  Il y a une station de service à côté de chez Doug et je suis passé par plusieurs maisons de fermier en chemin. Autrement la region est rustique, noire, et me donne un sentiment de solitude. D'habitude j'aime la solitude, mais en ce moment, elle me fait sentir vide.  Peut-être que j'irai mieux une fois que j'aurai mangé quelque chose.  Peut-être que ce n'est que mon estomac qui se sent vide.


J'entre chez Doug et voir qu'il est un petit restaurant américain typique avec un comptoir ou l'on peut regarder l'action dans la cuisine. Il est presque vide à l'heure qu'il est.  Il y a un odeur de graisse frite dans l'air.  Il se peut être du poulet, ou des hamburgers ou des frites ou une mélange dégueulasse de tout.  Mon estomac grommelle.  Ce soir, j'ai deux options; je pourrais être malade ou je pourrais morir de faim. Je ne crois pas que porter une cravate soit nécessaire ni d'attendre d'être placé par une serveuse.  Je vais au comptoir où je m'assis sur un tabouret.  J'aime m'assoir au comptoir dans les restaurants lorsque je suis seul parce que d'autres gens me rejoignent parfois.  Il y a déjà un vieil homme au comptoir.  Pour ne pas avoir l'air d'envahir sa place, je ne me mets pas à côté de lui.  Je choisis une place qui est un tabouret plus loin du sien. 


Je regarde autour de moi et je cherche une serveuse, un menu, et toutes choses que l'on cherche d'habitude après avoir pris place dans un restaurant comme celui-ci.  Je me mets les coudes sur le comptoir et je note qu'il est bien nettoyé.  Je trouve un menu entre les conteneurs du sel et du poivre devant moi.  Je le saisis et le déplie pour le regarder.  Il propose la cuisine typique de hamburgers, sandwiches, frites et des plats de petite dejeuné offert pendant toute la journée.  C'est bien typique de ce que l'on trouve toujours dans ce type de restaurant.  Je ne suis pas encore convancu de la qualité de cet établissement et je réplique <<café s'il vous plait>> quand la serveuse s'approche de moi.  Je jette un coup d'oeil au vieux pour regarder s'il mange et de quoi. 


Il a un chat sur ses genoux et il met du sucre dans son café.  Il remue son café lentement lorsqu'il surprend mon regard sur lui.  Il caresse doucement le poil noir de la bête en me disant << Ce contact est de l'illusion.  Le chat et moi, nous sommes séparés comme par un vitre parce que l'homme habite dans le temps successif pendant que l'animal magique habite au présent; c'est-à-dire dans l'éternité de l'instant donné.>>


Ma première pensée est qu'il est fou.  Je me méfie des fous.  Je suis d'une grande ville où les gens sont souvent dérangés par de mendiants pendant qu'ils se patientent aux arrets d'autobus.  Mon stratège est de murmurer un refus puis laisser tomber le contact visual.  Il marche d'habitude.  Une fois un clochard colerique devait avoir cru que j'avais murmuré une insulte.  Il m'a donné un coup de poing qui a fait tomber mes lunettes de mon visage.  Il s'est enfuit avant que quelqu'un dans la foule autour de moi pouvait dire un mot ou faire quelque chose.  Il n'a fait aucune dommage.  Depuis cet incident, je me méfie encore plus des gens qui ne sont pas bien raciné dans notre realité génèralement partagée.


Ici, puisque je viens de commander un café, je dois rester.  Je regarde paisiblement l'homme pour essayer de mésurer sa démence.  Il est calme.  C'est un bon signe. Ce sont les fous en colère qui sèment des problèmes. Au pire, il est irritant.  Je fais exprès pour ignorer sa déclaration philosophique et je dis, <<Bonjour, comment allez-vous?  Est-ce que la bouffe est bonne ici? >>   Il me répond avec un sourire gentil, << Oui, aussi bonne que n'importe quel autre restaurant lorsque l'on a faim. >>  Je me décide qu'il ne fera pas de mal. Je regarde le chat et j'aimerais bien le carasser entre ses oreilles.  << C'est un beau chat " je dis.  J'aime les chats depuis toujours.   Je suis tenté de plaisanter en demandant qu'il a des soeurs ou des frères chats sur le menu, mais je garde mes plaisantries pour moi-même.  Au lieu de dire des betises, je souris à ma plaisantrie privé.  Le vieux sourit aussi comme s'il a aussi ses plaisantries intimes ou s'il sait celle que je viens de faire à l'interieur de ma tête.


<< Chaque moment semble perdu lorsqu'un autre commence.  Nous habitons dans une succession de temps perdu qui nous sépare de la vrai réalité de l'instant éternal qui nous est perdu uniquement parce que nous refusons de vivre au présent. >>  dit le vieux avec assurance calme.  << Et bien, >> je dis plus à moi-même qu'à lui.  Je réflechis à ce qu'il dit parce qu'il a l'air gentil et doux et parce qu'il me plait de parler avec quelqu'un après une longue journée en solitude sur l'autoroute.  << Tout cela me semble familier >> je dis enfin, << il me semble comme la bouddisme ou quelque chose de la sorte. >> Je me souviens d'un livre que j'avais lu quand j'étais ado.  Il m'avait impressioné et en même temps m'avait laissé perplexe. << Qu'est-ce cela veut dire de vivre completement au moment donné? >>  je lui demande., << Il est difficile de ne pas penser à la passée ou au future.>>


<< Nos pensées de la passée ou du future, >> commence-t-il, << sont ni dans la passée ni dans le future, mais il sont toujours au présent.  La plupart de ce que nous estimons réel n'est que des pensées dans nos têtes qui passent comme des nuages devant une lune pleine et brillante qui sont bientôt oubliées une fois que nous lachons prise de l'importance que nous leur avons donné. >>   << Ah, je vois, >> je réplique, << donc si nous ne mettions pas l'importance sur ce qui nous dérange, nous serions plus contents.>>  <<La paix peut nous arriver seulement si nous nous séparons de nos attaches.>> dit le vieux.


Tout ce qu'il dit me semble familier.  J'en ai lu ou entendu parler.  Ce vieux n'est pas fou, mais doit être bouddiste ou quelque chose de la sorte.  Au coeur plus leger, je lui souris et lui répond, << Oui maitre, et comment s'en prend-on pour trouver le chemin lumineux de sagesse.  Le vieux me rend mon sourire et réplique, << Tu sais déjà le chemin à suivre Thomas.  Tu n'as qu'à choisir de le suivre et avoir le voluntier de continuer sur le chemin que tu avais élu.>> 


Mon sourire se fige sur mon visage pendant j'essaie de deviner comment se fait-il pour connaitre mon nom.  Avant que je puisse répondre, des petits points noirs tourbillonnent devant mes yeux et une onde de vertige m'envahit.  Je perds la boussole sur mes entourages et un engourdissement me saisit.  Il ne semble qu'un instant a passé quand je commence à regagner ma tête comme si je me réveille d'un rêve profund.  Je commence à regarder autour de moi. 


Les lumière d'urgence clignotent et j'entends le murmure doux des voix.  Je me sens desorienté et incredule quand je m'aperçois que je suis allongé sur le dos et que quatres hommes me transportent.  Je vois un visage au-dessus du mien et cet homme me dit que tout ira bien.  J'essaie de répondre, << Je ne comprends pas.  Je ne viens pas d'être dans un restaurant? >>   << N'essaie pas de parler, >> me dit le visage. 


Je tourne ma tête d'à côté pendant qu'ils me mettent dans l'ambulance.  Ce que je vois me confondre encore plus.  Je vois la derrière de ma voiture et son pare-choc visé au ciel.  Le devant de ma bagnole n'est pas visible au fond du fossé vers lequel il pointe son nez.  Le pare-choc est chiffonné et un clignotant est cassé. Je reconnais cette épave comme la mienne par la plaque d'immatriculation que je peux encore lire même si elle est à l'envers.   Ma vision devient flou encore une fois pendant que je me demande qu'est-ce qui est arrivé au vieil homme.  J'entends une voix disant << Nous le perdons! >> pendant que je dérive dans une brume légère et lumineuse.   Une chaleur et un sentiment de bien-être m'envahissent pendant que'une lumière plus brillante étincele devant mes yeux, mais bizarrement, elle ne m'aveugle pas. Je souris intérieurement alors que je plaisante à moi-même que c'est peut-être mon chemin lumineux qui me menerait à la sagesse et à la paix. Ma dernière pensée avant que la lumière m'engouffre est << peut-être que je recontrerai le vieux.>>

 

 

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 19:10


It had been a long day on the road for me.  I'm somewhere in New York state looking for a place to  pull over and rest my tired eyes.   I see an exit sign with the appropriate advertisement next to it  and take the exit without caring what café, restaurant or hole in the wall I might find myself in.   The exit ramp is long and sinuous and I feel impatient to get off the road for awhile.  When I get to  the end of the ramp, I have to turn right to follow the roadside adverstisement for Doug's Dinner Bucket.  I'm not happy to note that Doug's is not at the end of the ramp.  I step hard on the gas.  I  don't see the Diner yet.  It's more than a couple miles down the road and at the speed I'm going,  it's quickly too late to turn back without feeling like I've wasted time and gas.  I hope Doug's is worth it.  At least, I'll drink the coffee. Not matter how bad it is.

Doug's Dinner Bucket doesn't look all that promising as I pull into its small gravel parking lot.   Since it's small, and back from the road in the trees, I almost whipped past it.  This neck of the  woods doesn't look like it has much dining opportunities.  There is a gas station next to Doug's and  I had passed some farms along the way but otherwise, the region is wooded, dark and gives off a  feeling of rustic loneliness.  Normally I like quiet solitude but right now, it just leaves me feeling empty. Maybe I'll feel better once I get something in my stomach.  Maybe it's only my stomach that's feeling empty.

I walk into Doug's and see that it is a typical small diner with tables and a bar.   It's pretty empty at this hour.  There is a smell of fried grease in the air.  It could be chicken. It might be  burgers.  I don't think there is a dress code or a need to wait to be seated.   I head immediately  for the bar.  I like sitting at the bar in restaurants when I'm alone because other people sometimes join you.  There is an old guy already at the bar.  So not to seem like I'm invading his space,  I don't sit right next to him. I choose the bar stool that is one away from his. I meet his glance and nod a greeting. 

I look around for a waitress, a menu, and all the other things that one usually looks for after sitting down in a greasy spoon diner. I rest my elbows on the counter and note that it is clean.  There is a menu stuffed between the salt and pepper shakers and napkin holder in front of me.  I yank it out and unfold it. It has the typical fanfare of burgers, sandwiches and all day breakfast.  I'm not sure yet about the quality of this place so I just say "coffee" when the waitress comes over.  I glance over to the old guy to see what he may be eating. 

He has a cat on his lap and is spooning sugar into his cup of coffee.  He is slowly stirring it when he catches me looking at him. He strokes the cat's black fur and says, "This contact is illusory. The  cat and I are separated as though by a pane of glass, because man lives in time, in successiveness, while the magical animal lives in the present, in the eternity of the instant."

My first thought is that he is loco.  I'm wary of nut cases.  I'm from a big city where people are often panhandled by unstable people while waiting at the bus stop.  My policy is to mumble a refusal and drop eye contact.  It usually works.  Once the panhandler was an angry type who must have thought I had mumbled an insult instead.  He took a swing at me and knocked off my glasses.  He ran away before anyone could react.  There was no damage.  Now I'm just much more wary of anyone who doesn't seem completely in rooted our shared reality. 

Here, I've ordered a cup of coffee and I'm invested in staying.  I look at the guy calmly to try to  measure his vibes.  He is calm.  Good sign.  It's the angry locos to watch out for.  He's probably only irritating.  I pointedly ignore his philosophique statement.  "Hi, how are you? Is the food good  here?" I ask him.   "Yes, as good as any place when you're hungry".  He replies with a gentle smile.   I decide he's okay.  I look at the cat, and want to stroke behind its ears.  "Nice cat" I say.  I've always loved cats. I'm almost tempted to joke and say I hope his siblings aren't on the menu, but I keep that to myself and smile instead at my private joke.  The guy smiles too as if he also has his own private joke or knows the one I was just thinking. 

"Each moment seems lost when the next one begins.  We live in a never ending succession of lost time  which seperates us from the true reality of the eternal instant which is only lost to us because we refuse to live in it", the old guy states with calm assurance.  "Hmmm", I say more to myself then to him.  I'm giving what this guy says some thought because he seems nice and because it's nice to talk  to someone at the end of a long day on the road by myself.  "That sounds familiar", I finally say,  "it sounds a bit like buddism or something like it."    I'm remembering a book I read a long time regarding Zen Buddism.  I remember being very much impressed by it, as well as a bit baffled.  "What does it mean to live completely in the moment?" I ask.  "It's pretty hard not to think about the past or the future.". 

"Our thoughts of the past or the future", he begins, "are neither in the past nor in the future, but always in the present.  Much of what we think is real is only the thoughts in our head that pass like clouds in front of a bright full moon which are to be forgotten once we release them from the  importance we give them".  "Ah", I reply, "so if we don't attach importance to what bothers us, we  will be happier."  "Peace can only be obtained by releasing ourselves from our attachments", says the old guy.  

This all sounds so familiar to me.  I've read and heard of it before.  This guy is not a nutball, but a buddist.  Lightheartedly, I smile and reply, "yes master, and how can we find the shining path to  enlightment?".  The guy returns my smile goodnaturedly, and says, "You know the way already Tom.   You only have to make the choice to follow it and the willingness to continue your path once chosen".

My lighthearted smile freezes on my face as I try to think how on earth he could know my name. Before I can respond, block spots swirl before my eyes making a wave of dizziness pass over me.  I lose  focus on my surroundings and a numbness overcomes my body.  It seems like only a split second when I  begin to regain my senses and as if I'm awaking from sleep, I begin to refocus on what is around me. 

There are flashing lights and voices murmuring.  I have a sense of disbelief and disorientation when  I begin to realize that I'm lying on my back being transported by four people hovering over me.  One  of them has his face over me telling me that everything is going to be all right.  I try to say "I  don't understand.  Wasn't I just in a diner?"    "Don't try to talk", the face says to me.

I turn my head to one side as they load me into an ambulance.  What I see only confuses me more.  I  see the back end of my car poking up from a ditch at the side of the road.  The bumber is crumped and  one taillight is broken out.  I recognize this wreck as my car by the license plate number that I can  still read even though it is upside down.  My field of vision dims again as I wonder what happened to  the old guy.  I hear a voice saying "We're losing him" as I drift off.  A feeling of warmth and  well-being invades me as a bright light shines before my eyes, but strangely, it doesn't blind me.  I smile to myself as I joke privately  that maybe this is my shining path to enlightenment.  My last thought just before the light engulfs me is "maybe I'll meet the old guy".


 

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 16:30
Quien quiere
puede
Quien lo intenta
lo hace
Quien ama
vive
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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 16:43

Ben Franklin a dit, "il y a la sagesse au vin, la liberté à la bière, et la bactérie à l'eau".

Après avoir essayé plusieurs fois sous des conditions bien contrôlées au laboratoire, les experts scientifiques ont découvert que si l'on buvait un litre d'eau tous les jours, à la fin de l'année, on aurait absorbé un kilo de la bactérie Escherichia coli (E. coli).  C'est la même bactérie qui se trouve d'habitude en la matérial fécale.

Pourtant, on ne risque pas d'absorber cette bactérie si on boit le vin parce que ce type de boisson est bien filtré, ou autrement purifié, pendant le processus de fermentation.  Donc, souvenez-vous:  l'eau = l'excrément,  le vin = la santé.   Il est mieux de boire le vin et dire des bêtises que de boire l'eau.  Santé!

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