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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 17:37

Je me suis fermé les yeux pendant un moment obscur.
Le moment a passé, mais je pense encore à ce moment-là.
Il passe encore dans cette espace vide que j'appelle ma tête
projettant ses images de ce qui pourrait et aurait dû être.
c'est en vain.  Ces reflexions ne valent pas la peine.
En verité mon cerveau travaille mais je ne pense à rien. 


La lune plaine et lumineuse montait dans un ciel vide
puis les nuages ténèbreuses interceptèrent son passage
pendant un moment obscur et puis tout cela a passé
et la lune reste integre avec sa vérité brillante
écairant le passage du temps dans un ciel dégagé
En vérité, les nuages passent mais elles ne servent à rien.


Si l'on se souvient trop des nuages passées
on ne voit pas la lune au présent, en sa intégrité.

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 16:30
Quien quiere
puede
Quien lo intenta
lo hace
Quien ama
vive
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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 15:00
des mots jaillissent de sa bouche et rentissent,
une cascade fracassante sur les rochers en bas,
sur ma tête découverte, ma bouche ouverte, muette
incapable d'arrêter son flot qui me frappe
au plein fouet, à la poitrine m'empêchant
de respirer à pleine poumone, je me noie
en nageant désespérément contre le courant
d'une colère foudroyante qui me sidère
La tempête vient et ses vagues me renversent
La tempête s'en va me laissant sur la plage
de désolation où le goût de ses sables
rendent amère ma bouche trop muette.
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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 14:42


Around the bend
A poem so lovely,
So quick to reach us
That it takes us by surprise
And makes us cry.
A poem so lovely,
It's assumed that I knew it
When I did not,
Or if I did,
Did not remember.
How, I must ask, could I?
How could I not?

How many lovely things
Have been said
That we knew
Or knew not
Or do not remember,
Too many and too lovely? 

Sad memories drag their feet
And persist.
Treasures we would store
In mind and heart,
To take out and
Shake out
And look at
In a different light,
To share,
Timorously
Give way. 

Can it be that the saddest memories
Are the happiest
Remembered in saddest times,
Or the happiest forgotten?
Are we such misers
That we forget all we have 
And so cannot share
Lest that make us misers
Hoarding what belongs to all
If only we remember?

-Emilie Kadish

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 16:13

je viens de lire
un poème si beau
qu'il me fait réfléchir
Combien de belles choses
passent par la tête?
Combien de belles choses
que nous connaissions
et puis nous oublions?
Comment pourrions-nous?
Pourquoi les belles choses
passent dans l'oubli?
Gardez-les ou partagez
ces trésors dans la tête
pour les regarder encore
sous la lumière
d'un nouveau jour
à moins que nous ne préférions
porter un manteau de misère
cachant nos trésors desous,
pour nous seuls, de peur
que nous perdions
des trésors de passage
qui n'étaient jamais à nous. 

-Tom Morris 12/2007

 

 


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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 18:03

me llaman el desaparecido
cuando me buscan nunca estoy
volando vengo, volando voy
deprisa deprisa a rumbo perdido

yo llevo en el cuerpo un dolor
que no me deja respirar
llevo en el cuerpo una condena
que siempre me echa a caminar

soy fantasma que nunca está
cuando me encuentran yo no soy
el que está enfrente porque ya
me fui corriendo mas allá

yo llevo en el corazon un motor
que nunca deja de rolar
yo llevo en el alma un camino
destinado a nunca llegar

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2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 19:09

Grand-pere, ta voix est devenue floue depuis le cimetière.
Le froissement des feulles mortes coupent en morceau tes mots.
Tes paroles etaient autrefois plus limpides et entières.
Ton conseil etait un vent chaud qui me poussait au dos,
mais ce soir je n’arrive pas à gagner la clairière.
Parfois je distingue un mot ou deux me suivant en arrière.
Dans le passage du temps ils font des echos du passé.
Le bruit au jour le jour de la vie m'engouffre comme la circulation.
De plus en plus il demande mon attention au prix de mon passé
Contre des vents qui m'assaillent de chaque côté et en toutes directions
je dois de plus en plus faire un effort supplementaire
pour me souvenir de toi et imiter ton caractère.

-Thomas Morris,  11/2007

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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 16:59

Crispé contre le vent d'automne
au paysage gris, sans abri,
Je vois surgir de l'ombre
des visages impassibles,
des passants indifférents. 
En ville dans la rue
j'ai besoin de chaleur.
Une étincelle!
un sourire naissant
dans des yeux tout près
me rechauffe le coeur
En un clin d'oeil
Le soleil surgit
sur ce terrain vague à perte de vue
bannissant le froid.  

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 19:23

Imaginez qu'après que la lune a trouvé son lit
et alors que le soleil reste encore en sommeil
vous entendez la tombée de la pluie.
Tout doucement, elle tombe sur le toit.
A moitié endormie, la journée se prévoit:
un peu plus tard, le brouillard silencieux
passera par les bras des arbres majestueux
et leur donnera un air mystérieux,
et cachera bien ses secrets magiques
jusqu'au lever du soleil fantastique
qui dévoilera les montagnes magnifiques.

Par contre, d'autres gens s'agitent dans leurs lits
en entendant l'arrivée de la douce pluie.
Vraiment c'est une chose qui les embête.
Ils n'aiment pas travailler sous une telle tempête.
Ils ramassent leur courage
pour bien affronter l'orage
qui doit sûrement les attendre.
Rien ne peut les surprendre
parce que tout le mal se prévoit
dans la pluie qui tombe doucement sur le toit.

-Tom Morris, juillet 2002

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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 11:43

On ignore où se trouve le monde meilleur
On s'égare beaucoup dans ce labyrinthe inférieur.
Il doit sûrement y avoir un niveau supérieur,
quelque part, loin du mal, et loin de nos erreurs
Il est nécessaire de deviner la route par l'inférence 
en suivant l'imagination et des indices de référence

On sonde des ombres à l'aveuglette.
On surprend des trous qui nous guettent.
On chancelle et trébuche sur des pierres dissimulées
En enfer, la honte de nos chutes nous laisse brûlés
On passe devant des portes ouvertes par lesquelles on pourrait entrer
Celles que l'on ne voit pas, et celles que l'on croit fermées.

On cherche toujours un monde de mieux
Mais est-ce vraiment le monde que l'on veut?
Le monde que l'on voit est celui que l'on a fait
plutôt que celui que l'on souhaite trouver. 

-Tom Morris, juillet 2002

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